Maintenant que je sais que vous savez, je me trouve dans l'obligation de fermer ce blog. C'est vraiment dommage, il me servait d'exutoire. J'avais fait en sorte que jamais mes propres amis ne le découvrent, en tout cas que jamais ils n'apprennent mon identité. C'était sans compter sur une personne mal intentionnée dont je n'aurai pas la bassesse de dévoiler le nom, que toute mon intimité s'est retrouvée exposée aux yeux des autres.

Je me sens gênée et surtout blessée, à l'idée que vous ayez pris connaissance, avec -je suppose- un certain plaisir, des émotions les plus intimes que j'ai pu éprouver; ça me gêne que vous sachiez ce qui se passe dans ma tête, ça me met mal à l'aise que vous en sachiez autant sur moi, et que vous compreniez surtout à quel point je vais mal. Je voulais pas le dire, jamais.

Je finirai sur le premier article posté ici, puisque certains n'ont probablement pas poussé la curiosité jusqu'à la dernière page, va savoir si c'est par flemme ou par respect pour moi. Quoiqu'il en soit la boucle est bouclée.

"Je ne pensais pas avoir le courage de le faire un jour. Mais on m'y a un peu poussée, alors... Je crois que je suis sur le point de dévoiler des choses que certaines personnes se garderaient bien d'apprendre : leurs copines, leurs ex, leurs potes même. Mes amis à moi, ça pourrait les gêner d'en savoir autant tout à coup sur mon intimité, mon anatomie et ces débauches qu'ils me reprochent toujours un peu. Va savoir si c'est de l'envie de pouvoir être aussi libre, ou s'ils s'inquiètent sincèrement. Moi j'ai peur parfois, et puis j'oublie. Pas trop le choix en fin de compte, parce que si j'y pensais encore, si je n'occultais pas certains événements et mauvaises surprises, je pourrais pas vraiment vivre maintenant. En tout cas pas normalement, bien que psychologiquement je sois déjà sacrément délabrée.
Je vais tout dire, même si ça fait mal, même si je les déteste ou si au contraire je les ai aimés profondément, parce que j'en suis capable, mais ça personne ne veut l'entendre. C'est mon exorcisme que je fais là, celui de mon coeur si tant est que j'en ai un, et de ma tête aussi, que je perds un peu trop souvent. Blame it on the booze."